10. BILAN DE NOTRE 1ER MOIS À MONTRÉAL

Cela fait déjà 1 mois que nous sommes arrivés à Montréal, et que le début de notre expatriation au pays des caribous a commencé. Beaucoup nous ont demandé les grandes différences avec la France. Nous allons donc à travers cet article répondre à cette question et répondre aux autres sujets proposés tel que la culture culinaire, les habitudes canadiennes, le travail ou bien encore la réalité de l’expatriation. Nous trouvons que c’est un bon moyen de faire le point sur notre premier mois. 

Cet article nous a pris pas mal de temps, ce qui explique aussi notre décision d’avoir attendu que le mois d’octobre soit terminé pour avoir un peu plus de contenu. Après un tri de plus de 8 000 photos, nous vous laisserons le lien de l’album photos à la fin de l’article. Vous allez pouvoir profiter de quelques photos tout au long de l’article (il y en avait tellement à mettre, mais j’ai dû me raisonner). Alors, nous espérons vraiment que vous allez aimer nous lire. N’hésiter à aller voir l’article « Nos premiers pas à Montréal » qui retrace vraiment nos premiers jours. 

Notre ressenti

Nous sommes déjà très contents d’être ici, à Montréal city. Notre arrivée s’est plutôt bien passé, pas de gros problème au niveau administratif (article à venir). Nous avons trouvé un logement très rapidement, qui plus est dans un quartier que nous aimons vraiment beaucoup. Les québécois sont très accueillant et chaleureux, c’est pas faute de nous l’avoir dit. 

Nous prenons vraiment le temps de découvrir la ville et de s’y perdre aussi. C’est ainsi l’occasion pour nous, de découvrir de jolis endroits, parce qu’il y a tant à découvrir à Montréal. Bref, nous nous sentons plutôt bien ici, et c’est un bon début. 

Le dépaysement

Il nous a été demandé : Qu’est-ce qui vous dépayse le plus ? En réalité, le simple fait de vivre dans une grande ville nous dépayse déjà. Nous n’avions vécu qu’au Mans. Donc comment vous dire que, quitter une ville de 143 000 habitants pour une autre de 1.7 millions d’habitants, ça a de quoi vous changez. Tout est plus grand ici. Peut-être que cela serait différent pour des parisiens, lyonnais, nantais, mais pour des manceaux, c’est assez impressionnant. Voici 2 points qui nous déracinent pas mal : 

  • Le réseau souterrain : nous sommes passés du tram Manceau au métro Montréalais. Qui dit métro, dit réseaux souterrains. Et celui de Montréal est gigantesque : 32 kilomètres de tunnels sous terre, un réseau reliant de l’intérieur, boutiques, bureaux, universités, restaurants, station de métro… Et cela dans le but premier d’éviter les intempéries du rude hiver québécois. Pour le moment, nous ne sommes pas fans de ce réseau, à s’y perdre constamment. Il n’y a pas une seule fois où nous avons réussi à prendre le même chemin. Et google maps en sous-terrain, c’est pas fou. Mais sachez que cet hiver, nous l’aimerons ce réseau souterrain. 
  • Les buildings du centre-ville : soyons honnête, nous en n’avions jamais vu. Tous ces buildings au plein cœur de la ville. C’est sûrement un mini New-York, mais pour nous, c’est vraiment nouveau. C’est avoir la sensation d’être si petits et d’être dominé par la ville entière. Un centre ville avec des centres commerciaux à ne plus en finir, un choix infini de restaurants, bars, cafés, sans oublier le quartier des affaires. 

Les grandes différences France/Québec 

Ce qui suit est aussi à prendre en compte dans les éléments qui nous dépaysent le plus. Voici les grandes différences que nous avons remarqué. 

– LA LANGUE: l’accent québécois, faut s’y habituer quand même ! Avec Marc, nous pensions avoir plus de difficulté à comprendre les locaux, mais faut avouer qu’il y a beaucoup d’expatriés français ici. Donc, ceci explique peut-être cela. Mais quand nous avons à faire à de “vrais locaux”, là, c’est différent. Comment dire que nous ne comprenons pas tout. Voici quelques termes et expression que nous avons pu entendre et retenir :  

  • bienvenue : de rien, avec plaisir, pas de quoi 
  • bonsoir : au revoir 
  • présentement : actuellement 
  • mon chum : mon mec 
  • ma blonde : ma petite amie/ma femme 
  • faire du magasinage : faire du shopping 
  • “c’est plate “ : c’est ennuyant, c’est nul
  • avoir frette : avoir très froid 
  • chocolatine : pain au chocolat / roulé aux raisins : pain aux raisins
  • cellulaire : portable 
  • circulaires : prospectus 
  • le fun : cool, chouette, super bien. Très utilisé ici. 
  • tabernak : juron québécois venant de “tabernacle”(c’est le meuble qui abrite le vase sacré chrétien contenant les hosties. Mot assez familier, voire vulgaire, parfois utilisé à tort et à travers. 
  • et un qui nous a bien fait rire, les gosses : les couilles. Embarrassant, non. 

– Le TUTOIEMENT: “Salut, ça va ?”. Et c’est partout comme ça. Tout le monde se tutoie. Que ça soit dans les commerces, restaurant, à la banque, ton propriétaire que tu connais à peine …C’ est assez surprenant parce qu’en France, le “vouvoiement”, c’est un peu une marque de respect. Mais ici, ça passe tout seul. C’est moins formel et plus naturel finalement. Et nous avons plutôt bien adopté cette habitude. Comme dit l’expression : “l’essayer, c’est l’adopter.”

– LES TRANSPORTS EN COMMUN : ici, tout est droit. Le principe, se mettre en file indienne de part et d’autre des portes (métro ou bus), laisser les gens sortir et ensuite, rentrer en file, sans doubler personne, sans pousser personne. Tout est ordonné. C’est si fluide que nous nous demandons pourquoi ce n’est pas comme ça en France. 

LES VOITURES : elles n’ont pas de plaque d’immatriculation sur le devant du pare-choque. Dit comme ça, ça semble ne rien être. Mais de les voir, ça fait vraiment bizarre. J’ai l’impression d’être dans l’espace avec des voitures du futur. 

La phrase « je me souviens » figure également sur toutes les plaques d’immatriculation. Pour faire simple, c’est la devise du Québec. 

Nous avons également remarqué que le bip-bip de la fermeture des voitures en France est remplacé par un bruit de klaxon ici. Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde klaxonnait au début. J’ai compris maintenant. 

De plus, de manière générale, tout est plus gros ici. C’est le cas des voitures. Les gens roulent avec des camionnettes, 4×4, véhicule utilitaire sport de grand format, pick-up… Le Canada est le 2ème au classement des véhicules les plus pesant après les États-Unis. Mais pourquoi rouler avec ça en milieu urbain. En effet, l’argument principal c’est pour braver les conditions climatiques du pays. Mais à Montréal même, nous ne comprenons pas trop. La raison : comme le Canada est un grand producteur de pétrole, l’essence y est moins cher, donc « on achète plus gros ». Bref, et le réchauffement climatique dans tout ça, on en parle ? Nous pouvons également retrouver les bus scolaires jaunes, comme en Amérique. 

– LES TAXES : diffèrent selon la Province. Au Québec, les 2 taxes sont : 

  • la taxe de ventes du Québec (TVQ) = 10%
  • la Taxe sur les produits et services (TVS) = 5%

Donc nous devons ajouter 15% de taxes lors de tous nos achats (supermarchés, épiceries, commerces…). Au début, ça surprend, parce que les taxes sont comprises dans les prix en France (taxe sur la valeur ajoutée de 20%). Ici, il faut juste penser à l’ajouter à l’addition. Ça donne parfois la sensation que tout est plus cher. Mais ça revient plus ou moins au même. 

– LA RESTAURATION : pareil, il faut appliquer les 15% de taxes à l’addition. Mais à cela s’ajoute le pourboire, le “tip”. Il est conseillé de donner le tip sur le montant de l’addition, sans les taxes. La plupart du temps dans : 

  • la restauration : 15% de tips avant les taxes 
  • la restauration rapide : 10% de tips  
  • la restaurant de type “apportez votre vin” : 15% de tips + 2 dollars par bouteille ouverte 

Encore une fois, c’est quelques choses à prendre en compte quand nous décidons d’aller manger au restaurant. L’avantage, c’est qu’en France, le prix est formel, pas de question à se poser (rien ne nous empêche de donner un pourboire à la fin). Ici, il faut toujours tout calculer (et aimer les mathématiques).  

Apportez votre vin : connu sous l’appellation BYOW  « Bring Your Own Wine » , en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, ce concept permet au client d’apporter leur propre vin. Contrairement aux autres pays, au Canada, les restaurateurs qui ne vendent pas leur vin doivent tout de même posséder un permis d’alcool et aucun droit de bouchon n’est exigé. Mais, le tip plus élevé compense cela. 

LES SPÉCIALITÉS CULINAIRES:  encore une fois, tout est plus “gros” ici.  Moi qui suis une grande gourmande, j’ai parfois du mal à finir mes plats. 

  • la poutine : ce fameux plat québécois qui à première vue ne fait absolument pas rêver. La poutine, c’est, des frites, du fromage (qui couine) et de la sauce brune qui recouvre le tout. Nous l’avons testé la première fois à « Frites Alors » (avec un choix de poutines plutôt intéressant). Nous avons aimé, mais de là à en raffoler, peut-être pas. Ce plat est comment dire : « fat », « bourrin », « méga copieux », « lourd » … Parfait pour un plat d’hiver. Pour ma part, je préfère les variantes comme les « poutines tacos » avec de l’avocat, de la sauce piquantes, des poivrons… Marc, quant à lui, préfère les versions plus classique. La prochaine adresse où la tester : à la Banquise, avec les meilleures et les plus authentiques poutines de la ville. 
  • le bagel : il est dit que c’est à Montréal que se trouvent les meilleurs bagels au monde (les new-yorkais n’ont qu’à bien se tenir). Avec Marc, nous en sommes littéralement fans. Nous achetons les nôtres à St Viateur sur l’avenue Mont Royal, tout prêt de chez nous. Nous les mangeons à la fois salés et sucrés. Mon préféré : le bagel à la cannelle et au sirop d’érable. Toujours un régal. Marc, lui en mange le midi au travail. Celui qu’il préfère, le BLT ( Bacon-Laitue-Tomate).
  • le sandwich à la viande fumé : parmi les incontournables de la street-food montréalaise, le smoked meat sandwitch fait partie du « top de la cuisine canadienne ». Marc, appréciant ce type de viande, a eu l’occasion d’en manger un à Reuben’s, où encore une fois, les proportions sont démesurées. La prochaine adresse où le tester : le restaurant Schwartz’s où la fabrication de sa viande fumée en a rapidement fait un lieu légendaire 
  • le sirop d’érable : si la feuille d’érable est devenu l’emblème du drapeau canadien, ce n’est pas par hasard. Obtenu par la sève de cet arbre, le sirop d’érable est encré dans la culture canadienne. Je le surconsomme. 
  • la queue de castor : un dessert en forme de queue de castor, une sorte de base gaufrée recouverte de chocolat! Nous ne l’avons pas encore testé, mais ça ne saurait tarder. 

Nous avons fait pas mal de cafés (Café Larue et fils / Carmen et Felipe), de fast-foods (Five Guys, Campo) et restaurants (Le quartier général). Nous n’avons pas encore beaucoup testé les bars, mais il y a de quoi faire. Nous notons  toutes les bonnes adresses, pour pouvoir vous y emmener. 

 – MAGASINER : sans trop détailler. Tout est mille fois plus grand. Certaines enseignes y sont plusieurs fois, à quelques mètres d’intervalles. Mais pourquoi ? Sans oublier, tous les magasins dans le réseau souterrain, les centres commerciaux, les friperies… Impossible de ne pas trouver son bonheur. J’ai eu beaucoup de mal au début à m’y faire, principalement parce qu’il y avait trop de choses. Mais où donner de la tête. J’ai rapidement été rattrapé par les prix. À cause du dollar canadien, tout nous semblait plus cher. Après, ça dépend aussi des produits, c’est comme en France. Mais après plusieurs semaines de repérage, j’ai fini par trouver mon bonheur en faisant de bonnes affaires. Et ce n’est que le début. 

Les tailles diffèrent aussi ici. Du 41 en chaussures équivaux à du 10 en femme. Mais du 10 hommes équivaut à du 43. Pareil pour les vêtements, c’est le plus souvent des tailles américaines : 30 = 40 ; 32 = 42 et ainsi de suite. 

– FAIRE SES COURSES

  • Les supermarchés : nous faisons principalement nos courses à Métro. Il y a aussi : IGA, métro, Super C, Maxi… Nous ne sommes pas encore au top niveau sur ce point. Le montant de nos premiers tickets de caisse étaient assez élevés, parce que nous ne connaissons pas vraiment les bons plans et que nous faisions nos courses au plus près (pas toujours le moins cher). Donc nous reviendrons surement sur ce point dans plusieurs mois afin de vous donner un meilleur avis sur le coût de la vie et sur la façon dont nous faisons nos courses ici. 

Quoi qu’il en soit, tout est plus gros (chips, boissons, œufs blancs). Une des choses qui nous a vraiment surpris ici : les sacs de lait !!! 

Ce qui nous manque le plus : le prix et le choix des confiseries et du chocolat. 

  • les épiceries : souvent, nous y complétons nos achats. 
  • les marchés : Jean Talon, Atwater… Les prix y sont plus intéressant pour les fruits et légumes. Et c’est bien plus sympathique. 
  • les dépanneurs = l’épicerie du coin. Ce sont des petits magasin offrant toute sorte d’articles de nécessité et ouvert plus tard que les autres. On dit qu’il dépanne tout au long de la journée.
  • les pharmacies : ici, ce sont de véritable magasin. On y trouve vraiment de tout. La pharmacie se situe souvent au fond du magasin avec des médicaments en vente libre bien plus important qu’en France. Le paiement de ces médicaments se fait à la caisse du magasin et non à la caisse de la pharmacie. Surprenant. Les plus connues : Jean Coutu et Pharmaprix. 

LE SYSTÈME BANCAIRE: débit / crédit, dont nous parlerons plus en détail dans l’article “Nos démarches administratives”. Pour faire simple, il nous a été conseillé de payer par carte de crédit, de bien rembourser nos crédits afin de montrer que nous sommes de bon payeur. C’est une “garantie”. S’endetter pour prouver notre fiabilité. Pourquoi pas ? Les débuts sont un peu compliqués, mais on s’y fait. De plus, le PIN des cartes bancaires est à 5 chiffres et non 4 chiffres. 

– LA LOCATION D’UN LOGEMENT : pour ceux qui ont lu notre article « Notre logement à Montréal« , vous allez très vite voir à quoi nous faisons référence. Pour les autres , cliquer sur le lien de l’article. 

– LE CANNABIS : légal ici donc autant vous dire que l’odeur de la « beuh », on la sent partout. C’est aussi surprenant de voir la queue devant des magasins où le cannabis y est vendu tel que « SQDC ». 

– HALLOWEEN : parce qu’ici, cette fête y est bien plus répandue. Les maisons et les commerces mettent le paquet sur la décoration. Les boutiques spéciales y sont vraiment très nombreuses. Les événements y sont tellement nombreux, que le choix y est difficile. Chaque année, Montréal organise la marche des zombies. Cette année, celle ci a été annulée et non reportée. Pour l’occasion, nous sommes sortis le 31 octobre dans un bar, le « Patrick’s pub » pour rejoindre des jeunes (français) que nous avons rencontré sur les réseaux sociaux. Une première approche pour se faire un réseau d’amis.  

Cette année, les fortes pluies sur Montréal ont justifié le report d’Halloween au 1er novembre (surtout pour les enfants). Et comment dire que ces mômes étaient juste trop mignons. Et l’ambiance était de rigueur. 

Le travail 

Ce sujet, nous a également été demandé. Il est un peu tôt pour pouvoir vraiment vous en parler vue que nous n’avons pas encore trop de recul. Marc travail en tant que consultant depuis 1 mois dans une agence qui s’appelle V02 Group. Pour le moment, ça se passe plutôt bien. Il n’est pas encore envoyé en mission, mais ce que son « business developer » (mini boss)  lui demande de faire l’intéresse. Et celui-ci est très réceptif aux propositions de Marc, donc c’est vraiment un point positif. Quant à moi, j’ai très rapidement trouvé du travail. J’ai commencé à travailler une semaine après avoir postulé. Je ne pensais pas que ça allait être aussi rapide. Je suis donc actuellement assistante optométriste et conseillère à la vente (en formation) au sein d’une clinique d’optométriste et d’une lunetterie. Nous reviendrons sur le sujet du travail plus tard, quand tout sera vraiment bien lancé (pourquoi ce choix, quelles sont les démarches, quel est mon ressenti…) 

Expatriation VS réalité 

Nous nous étions plutôt bien renseignés avant notre départ, donc pour certaines choses nous savions que ça allait être comme ça. Mais de là à le vivre, c’est tout autre chose. Par exemple : 

  • l’état des lieux et l’emménagement : la réalité est pire que tout ce que nous avons pu lire et entendre. J’ai encore du mal à me faire au logement avec des difficultés à m’y sentir comme chez nous. 
  • le système de santé : en étant pvtiste, j’étais censée ne pas avoir le droit à la sécurité sociale du Canada. Mais en étant « conjointe de fait » de Marc qui a un permis de travail fermé, j’y ai droit. Donc ça, c’est encore mieux que ce que nous nous étions imaginé.  
  • le monde du travail est vraiment différent. C’est trop frais pour donner notre avis. Sachez que nous travaillions principalement qu’avec des Français. 
  • certaines choses sont plus cher, d’autres moins : c’est le cas. Ici, les forfaits internet et téléphonique coûte un bras (50Go en France, 9Go d’internet ici pour plus cher). Mais l’eau et l’électricité (l’hydro)  y sont moins cher. 
  • j’avais dû zappé les passages dans mes bouquins sur les « taxes » parce que la réalité, c’est que nous avons l’impression que tout est plus cher avec ces taxes. 
  • le système bancaire : c’est compliqué dans les bouquins, ça à l’air de l’être lors du rendez-vous avec le conseiller bancaire, mais on s’y fait rapidement. Il faut juste être assidue et bien rembourser ses crédits en temps et en heure. 
  • comme dit au début, en ce qui concerne l’accent québecois, nous nous attendions à pire (même si des fois, un traducteur ne serait pas trop demandé). 
  • se créer un réseau d’amis : pas évident quand on ne connaît personne. De plus, il y a énormément de français aussi. Donc les premières personnes avec qui nous avons créé des relations sont français.  Il nous a été dit qu’il est très difficile de se faire des amis québécois. Affaire à suivre. 
  • le CV canadien vs CV français qui sont très très différents (je vous en parlerais dans l’article sur le travail). 
  • l’automne : on nous l’avait dit que l’automne était vraiment beau ici. Et nous le confirmons. Tout ce mélange de couleurs. C’est magnifique. 

Pour le moment, ça se passe plutôt bien. Alors croisons les doigts pour que ça continue ainsi, notamment pour l’hiver qui approche. Voici quelques photos d’endroits que nous avons particulièrement aimé depuis notre arrivée. 

Le Vieux Montréal et le Vieux Port 

Le Vieux Montréal :  avec ses rues pavés, ses calèches et ses bâtiments anciens, figure comme l’un des quartiers les plus touristiques. La Basilique Notre-dame de Montréal sur la place d’Armes, porte fièrement l’âme de ce centre historique. Un peu plus loin, la place Jacques Quartier est un point de départ parfait pour visiter le Vieux Montréal et le Vieux Port. 

Le Vieux Port : lieu propice à la détente et aux loisirs. On y retrouve, la Grande Roue de Montréal, le port avec l’accès sur le St Laurent, une belle promenade le long de ce fleuve avec vue sur le pont Jacques Cartier, la tour de l’horloge et sa petite plage, et bien encore… (tyrolienne, boutiques, parc de jeux, parcs…) 

Le Parc du Mont Royal et Le lac aux castors

Le point de vue du belvédère Kondiaronk au niveau du parc Mont-Royal y est un incontournable. Une vue imprenable sur la ville et ses grattes ciels s’offre à nous. Ce parc est parfait pour s’y balader et rejoindre le Lac aux castors. Voici le lien de l’article que nous avions écrit à ce sujet : Le Mont Royal aux couleurs de l’automne.

Le vieux Rosemont et Beaubien – Le Parc Molson 

J’ai découvert ce quartier lors de mon entretien d’embauche. C’est donc le quartier où je travaille. Avec son parc Molson, et ses maisons typiquement québécoises, ce quartier en fait un endroit très charmant. 

Le Parc La fontaine

Au cœur du plateau, ce parc est celui dont nous allons le plus souvent . Avec ses étangs artificiels, sa fontaine, ses terrains de tennis, ses rencontres culturelles (nous y avons vu le tournage d’une de mes séries, « The bold type »), ce parc à tout pour plaire. Nous l’avons découvert en automne avec son mélange de couleurs. En hiver, les lacs se transforment en patinoire. Il ne nous restera plus qu’a chausser les patins à glace. 

Le Village / Le quartier Chinois 

Le village : le quartier gay de Montréal. La rue Sainte-Catherine en est son poumon, avec ses bars, restos et ses boutiques tape-à-l’œil. L’été, des fameuses boules colorées ombragent la rue Sainte-Catherine qui en devient une rue piétonne. Malheureusement, à la période où nous avons visité ce quartier, la rue piétonne avait déjà remballer ses boules colorées. A l’année prochaine. 

Le quartier chinois : un chinatown montréalais. 

Voilà, le bilan de notre premier mois est fini. Nous vous laissons le lien de l’album ici : Bilan du 1er mois à Montréal. 

J’espère que vous aurez aimé nous lire malgré la longueur de l’article. Nous voulions que ça soit le plus complet possible. N’hésitez pas à nous donner votre avis. Bises des deux sarthois à Montréal. 

Bisous de deux sarthois à Montréal

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